Les cahiers drômois

Les Cahiers drômois n° 13

Académie drômoise des Lettres, Sciences et Artsmars 199565 p.

Le mot de la présidente

Lors de l'Assemblée générale de mars 1994, un amical complot de mes confrères m'a portée à la présidence de notre Académie.

Succéder à des personnalités aussi prestigieuses que Pierre Ageron et Pierre Vallier est un honneur redoutable dont je me sens totalement indigne. Mais la tâche est belle, que se sont donnée les fondateurs, ou plutôt ceux qui, en. 1957, ont décidé de faire revivre la société littéraire qui fut florissante à Valence sous le roi Louis XVI.

Contribuer à faire connaître les talents si variés dont notre belle province est extrêmement riche, les accueillir, les rassembler, les faire se rencontrer et s'enrichir mutuellement, voilà l'idéal qu'ont servi mes prédécesseurs, et que j'essaierai de servir de mon mieux, m'appuyant avec confiance sur J'aide efficace de mes confrères, particulièrement des membres du bureau.

Depuis notre bulletin de 1993, nombreux sont les éminents confrères qui nous ont quittés. Ils restent vivants dans nos cœurs et présents parmi nous par leurs œuvres.

Plusieurs nouveaux membres sont venus nous rejoindre ces deux dernières années. Je leur souhaite la bienvenue et salue leurs mérites qui viennent enrichir notre société.

A travers nos réunions, je voudrais qu'ils trouvent à l'Académie, non seulement les joies intellectuelles, mais aussi une chaude convivialité.

Pour résumer le but de notre Académie, je vais emprunter largement les termes de notre regretté président Pierre Ageron : "Ces journées académiques, outre les décisions collectives qu'elles suscitent, ont aussi le grand avantage de nous amener à nous mieux connaître. Les longues conversations autour d'une table admirablement servie par Jacques Pic (et maintenant son fils Alain) favorisent les réciproques découvertes.
Ainsi, à côté des plaisirs de l'esprit, s'épanouit parmi nous, la fleur délicate de l'amitié... Le cœur a ses raisons".

Frédérique Bon