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Réception de David Colon
Discours d'Alain Balsan
David Colon est né le 7 avril 1973 à Grenoble. Son premier atout est donc de rajeunir notre institution car nous n'avons pas beaucoup de quadragénaires.
Il est par ailleurs, et sans conteste, le plus Saoûnien des Parisiens ; s'il demeure en effet dans le quinzième arrondissement de Paris, il réside le week-end à Saoû pour la double raison que je réserve pour la fin.
Diplômé de Sciences-Po de Paris à vingt-trois ans, il obtient la même année 1996 un diplôme d'études approfondies (DEA) d'histoire contemporaine et, trois ans plus tard, l'agrégation en Sorbonne.
D'abord attaché temporaire d'enseignement et de recherches (ATER) à Nanterre, il devient professeur agrégé d'histoire à l'IEP de Paris en 2003.
Il est aussi directeur de collection aux éditions Belin et la collection qui porte son nom est entrée dans l'histoire de l'enseignement avec les ouvrages qu'il a dirigés en 2010, 2011, 2012 en partant de la seconde jusqu'aux terminales. Le Colon a chassé le Mallet-Isaac…
Je ne puis citer la liste complète des ouvrages dont il est l'auteur (au moins cinq, sans compter ceux déja évoqués), ses contributions à des publications collectives (sept), ses articles, ses travaux universitaires : ils tiennent à peine sur une page entière et leur énoncé absorberait à lui tout seul huit minutes du court temps qui m'est imparti. Sachez seulement que David s'intéresse à l'histoire contemporaine notamment dans les rapports de la religion et de la politique.
Mais je vous ai dit qu'il était saoûnien. Le 8 septembre 2012, il a en effet épousé à Saoû la charmante Bérengère Fuoc, la fille cadette de notre confrère et ami Henry. Vous savez les liens qui nous unissent à Henry, Anne et Bérengère et vous comprendrez que ce parrainage est loin d'être une simple formalité mais qu'il s'inscrit pour moi dans une démarche familiale.
Enfin, en août 2013, David a accepté la présidence du festival Saoû Chante Mozart et d'assumer la très lourde tâche portée avec le succès que l'on sait durant un quart de siècle par Henry, son beau-père.
En quelques mois, David a réussi au delà de toute espérance. En témoigne la qualité exceptionnelle du programme de cet été prochain, à l'occasion du vingt-cinquième anniversaire du seul festival Mozart en France.
La seule question qui se posait à son sujet était celle de savoir s'il convenait de l'intégrer dans la classe des arts ou dans celle des lettres. Nous avons choisi celle des lettres car Henry Fuoc, le président d'honneur du festival, occupe déjà le fauteuil qui illustre le festival au sein de notre académie.
Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à consulter la Toile qui révèle une mine de renseignements.